Journal de Mayelle Myl'aena

Sujet: Journal de Mayelle Myl'aena Dim 28 Oct 2007 - 0:28

Je me souviens encore de mon arrivé au Temple Hana comme si c'était hier. Je m'étais égarée un jour de pluie. Orpheline à jeune âge, j'errais dans les rues. Une famille m'avait adopté, mais je détestais rester avec eux.
À l'âge de dix ans, je marchais donc dans les rues, seule, la pluie me trempant petit à petit. C'est alors que je me retrouvai devant un monastère, ou peut-être un temple. Je m'arrêtai devant. Une jeune femme vint alors à ma rencontre, comme pour savoir ce que je faisais là. Je connus son nom que plus tard. Elle se nommait Ellena Van'syal. C'était être prêtresse.

"Mais que fais-tu ?" me demanda-t-elle.
"Je marche..."
"Toute seule ?"
"Et ben oui. Vous savez, on m'a laissé seul dans ce monde."

J'avais beau avoir dix ans, je comprenais ma situation parfaitement, plus que quelconque d'ailleurs.

"Tu n'as pas de famille ?"
"Non. Ils sont tous morts."
"Alors où vis-tu ?"
"Chez des amis de famille. Mais je déteste ça. Je veux partis de là."
"Mais qui es-tu ?"
"Mayelle Myl'aena."
"Tu voudrais devenir Prêtresse un jour ?"

J'haussai les épaules. Je ne savais pas dans ce temps ce que je voulais. Elle m'invita à me réchauffer. Je la suivis, pour ne plus jamais quitter cet endroit.

- ¤ -

Aujourd'hui, je suis devenue Grande Prêtresse. Ce ne fut pas long pour que je m'attache à ce Temple perdu au milieu de l'infini.
Si j'avais su...

Sujet: Re: Journal de Mayelle Myl'aena Dim 28 Oct 2007 - 0:34

Ce n'était pas un Temple comme les autres. Sa géographie était constituée de salles pour le plaisir du monde. La Fleur de Cerise, ou en autres mots Sakura, était l'aile d'entrée, là où se trouvaient les choses les plus importantes. La Fleur d'Iris, en autre mots Ayame, était l'aile du pur amusement. La dernière aile, celle des arts, se nommait la Fleur de Lotus, Hasu en autres mots.
Le Temple était perdu dans l'infini du rêve. J'ai demandé à Ellena une fois si c'était la réalité ou non.

"C'est un rêve..."
"Donc je vais me réveillée pour voir que tout cela est faux ?"
"Non. Les rêves sont la réalité."
"Je ne comprends pas."
"Au lieu de rêver ta vie, tu vis ton rêve en ce moment."

Je ne répondis rien.
Mais je savais que je serais contente ici.
Vous aussi.